Cette expression vient aussi bousculer notre vision binaire, dualiste du monde (bien, mal, vrai, faux...).
Pour Alfred Korzybski, (1879 -1950) créateur de la "Sémantique Générale", inspirée par les travaux d’Einstein et la physique quantique, trois considérations permettent de réviser ce système de pensée :
1 – « la carte n’est pas le territoire » : une carte « n’est » pas le territoire qu’elle représente, elle ne fait que le représenter. Le mot qui désigne une chose n’est pas cette chose. Je ne peux pas manger le mot « pomme »
2 – « une carte ne représente pas tout le territoire » : un mot ne résume pas tout ce qu’est une chose. Le mot « pomme » ne m’indique pas la forme de la pomme, sa couleur, si elle a un pédoncule, etc.
3 – « une carte est auto–réflexive » : elle donne aussi des renseignements sur elle-même. Le langage qu’on utilise parle aussi de lui-même. Il nous donne, par exemple, des indications sur celui qui l’utilise.
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