mardi 27 juillet 2010

des mots simples

La semaine dernière, je regardais les nuages (comme souvent) et je cherchais de belles métaphores pour décrire ma fascination. Une phrase simple m'est venue alors. "J'aime les nuages parce qu'ils sont nuageux". Ca paraissait simple et pourtant cette description collait parfaitement à ce que je ressentais, percevais, admirais. Au fond, je n'avais rien à comprendre, à chercher, à décrire. Un seul message : Etre attentif a ce que je ressentais devant ce qui m'était donné : le vert des arbres, l'ensoleillement du soleil, le souffle du vent. Ces lapalissades m'offraient, à cet instant, une ouverture et une complétude incroyables.



vendredi 23 juillet 2010

Alain, le Philosophe

En voyagant sur des blogs (ici chez tom), j'ai découvert ce petit texte d'Alain, je vous le partage :

"La vie est bonne par-dessus tout ; le raisonnement n’y fait rien. On n’est pas heureux par voyage, richesse, succès, plaisir. On est heureux parce qu’on est heureux. Le bonheur, c’est la saveur même de la vie. Comme la fraise à le goût de fraise, ainsi la vie a le goût de bonheur. Le soleil est bon ; la pluie est bonne ; tout bruit est musique. Voir, entendre, flairer, goûter, toucher, ce n’est qu’une suite de bonheurs. Même les peines, même les douleurs, même la fatigue, tout cela a une saveur de vie. Exister est bon, non pas meilleur qu’autre chose ; car exister est tout et ne pas exister n’est rien."
Alain

lundi 5 juillet 2010

laissez vous aller

J'ai apprécié la créativité simple et interactive de ce clip. Les mots sont en anglais. Au fond : quel secret important à vos yeux voulez vous vivre et partager avec l'auteur. Une autre façon de se demander chaque jour qu'est ce qui va vous émerveiller, vous mettre en mouvement.

dimanche 4 juillet 2010

Coïncidences encore et toujours

Cela m'amuse toujours autant de vivre des coïncidences. Est ce ma curiosité permanente qui me permet de les cultiver? Peut être. Ce que j'observe, à chaque fois, c'est qu'elles arrivent évidemment par hasard. Lapalissade nécessaire car on pourrait être tenté de croire que je les cherche, que je me fixe des objectifs pour en vivre, trouvant chaque occasion pour m'en fabriquer des artificielles. Je n'en ai pas l'impression. D'ailleurs, à chaque fois que je vis des coïncidences, je suis surpris et surtout surpris d'être étonné. En voici quatre.

De retour du boulot, je passe, sous un pont d'autoroute, où durant la nuit, l'inscription"roulez jeunesse" a été peinte en rouge et en grand. Ce tag m'amuse, je fais partie intégrante de cette partie de manège quotidienne. Bien vu le tag! Quelques minutes plus tard, toujours à bord de ma voiture, j'écoute une émission sur des initiatives prises dans les régions de France. Le chroniqueur interviewe alors le membre d'une association qui s'appelle ..."Roulez Jeunesse".

La semaine dernière, je suis deux jours en séminaire sur les les ressources humaines. Les interventions sont intéressantes, parfois riches mais la chaleur, l'absence d'interactivité me font décrocher, je me concentre alors sur moi, sur mes sensations et sur mes pensées. Je vois ce flot incessant de pensées m'envahir. C'est amusant car cela me ramène à un livre qui m'invitait à la méditation en n'essayant pas de lutter contre nos pensées mais en les acceptant comme un élément de notre réalité. La notion de "pleine conscience" flotte alors dans mon esprit. Quelle ne fut pas ma surprise, quand pratiquement au même moment, l'intervenant sur l'estrade expose dans son intervention "....la pleine conscience de ces possibilités nous permettrait de ..."


Vendredi je pars à vélo au travail sous un chouette soleil. Je reprends une route que je connais bien puisqu'elle est globalement identique à celle que je prends en voiture. J'essaye d'être plus attentif, d'une part parce qu'il y a les voitures et d'autre part parce que ma vitesse me permet de regarder plus dans le détail mon environnement. Cela ne m'empêche pas de penser. Et voilà que je me remémore une discussion avec des amis qui s'étonnaient de me voir habiter la ville, alors que mes passions et mes études auraient du m'emmener naturellement vers la campagne. Je m'interroge alors sur mon style de vie, sur mes choix, mes envies...
Mais j'arrive à un carrefour et je regarde attentivement la route sur ma gauche. Mon regard est alors happé par une maison en bois que je n'avais jamais vue sur laquelle est inscrit.... "style de vie".


Je terminerai par ce hasard raconté par une de mes stagiaires. Elle nous explique, qu'il y a quelques mois, elle décide de se mettre à internet et doit créer une adresse mail avec l'aide de sa fille. Toutes celles qu'elles essayent sont prises. Lui vient alors "Zyma". D'où?, pourquoi?, elle n'en sait rien.
Quelques semaines plus tard, elle devient grand mère d'un petit fils. Tout se passe bien jusqu'aux alentours du troisième mois, où l'on décèle une très grave maladie chez ce petit bonhomme. La famille va vivre alors des jours, on comprend, ô combien difficiles. Heureusement, son petit fils sortira d'affaire, grâce aux soins administrés à l'hôpital. Sa fille sera d'autant plus émue que le médicament administré au petit était le... "zyma".