mercredi 23 septembre 2009

Le meilleur et le pire

Drôle de sujet sur un blog sur l'émerveillement et pourtant je ne peux m'empêcher d'en parler. S'émerveiller ne veut pas dire nier.

Hier soir, j’ai regardé le deuxième volet du documentaire Apocalypse sur la seconde guerre mondiale, diffusée sur France2. Avalé, par les images d’archive, je me sentais oppressé, terrifié, stupéfait. Les chiffres en millions de morts, de bombes n’avaient plus aucun sens à la fin du documentaire, inaccessibles mentalement. Ils me paraissaient tout aussi incompréhensibles que le sont les distances de l’univers, les mesures de l’infiniment petit ou l’âge de l’univers. Quelle mystère que notre espèce humaine !

Espèce capable de créer, de bâtir, de jouer, de rire, de prier, d’être empathique, d’aimer, de partager, de vivre ensemble, de respecter, de vibrer, de rêver, se s'émerveiller, de réfléchir, de penser, de ressentir…. Tout en étant capable de détruire, de se détruire, d'être violente, d’être fascinée, de haïr, de faire souffrir, de se désincarner, d’occulter, de s'accommoder…

Fruit de l’évolution, je suis un condensé de tout cela, éparpillé entre mon envie de vivre le plus pleinement et joyeusement au monde et en guerre contre moi et les autres pour des broutilles du quotidien. Combien de fois pouvons nous nous surprendre à vouloir le monde, notre entourage à notre image et non pas tel qu’il est. Voulons nous vraiment la paix ?

« Tant que tu n’as pas trouvé la paix en toi, ne la cherche pas ailleurs » disait la Rochefoucauld.
C’est un chemin difficile qui ne peut passer que par nous.

.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire