vendredi 27 novembre 2009

Courir, toujours courir

Un explorateur blanc, pressé d'atteindre sa destination au coeur de l'Afrique, promit une prime à ses porteurs indigènes, s'ils acceptaient d'accélerer l'allure. Pendant plusieurs jours les porteurs pressèrent le pas. Un après midi, pourtant, ils refusèrent de continuer, s'assirent tous par terre et posèrent leurs fardeaux. On aurait pu leur offrir encore davantage d'argent, ils n'auraient pas bougé. Lorsque l'explorateur leur demanda la raison de ce comportement, voici la réponse qu'il obtint : "Nous avons marché si vite que nous ne savons plus ce que nous faisons. Maintenant, nous devons attendre que nos âmes nous rejoignent." Maktub, Paolo Coelho.

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