mercredi 30 septembre 2009

La Crise, quelle Crise?


Petit, pendant mes crises de croissance, j'entendais parler de la crise d'adolescence et de sa crise d'acné. On me disait "Arrête ta crise!" lorsque j'avais une crise de nerf. A l'école je me souviens de cette fille qui avait des crises d'épilepsie. J'avais parfois des crises de jalousie, mais les crises que je préférais c'était les crises de Fou rire surtout après une crise de foie. A l'école, j'appris les conséquences de la crise de 29, la crise des missiles à cuba et tout un tas d'autres crises qui amenèrent des guerres.
Quelques années plus tard, mon grand père mourru d'une crise cardiaque mais sans crise de succession.
Aujourd'hui derrière la crise de la civilisation, je participe à la civilisation de la crise...et pas un matin sans entendre parler de la crise économique, crise mondiale, internationale, planétaire. On m'explique que la crise est bancaire, des liquidités, des subprimes, financière. La crise devient alors commerciale, industrielle puis renforce celles du logement et de l'immobilier. Parfois la crise des banlieues, la crise du nucléaire, la crise de la modernité, la crise de l'école réapparaissent. Inévitablement, Les crises deviennent politiques, morales, éthiques, institutionnelles.
La crise se rapproche lorsqu'on m'explique que mes relations parents enfants sont touchées par la crise de l'autorité.
En cette rentrée, avec la grippe A à nos portes, on est prés d'une crise sanitaire et sociale. Elles nous rappellent les crises humanitaires et alimentaires que connaissent nombre de pays en voie de développement. Et je ne vous parle pas de la crise de la Vache folle. Je ne peux oublier la crise énergétique qui va tôt ou tard refaire surface nous rappelant une nouvelle fois que la crise écologique est là en attendant "le Big Collapse" (crise des crises, le scénario catastrophe des prospectivistes) pour 2020 ou 2030.
Quant à moi, après la crise de la quarantaine, voilà que je vis une crise existentielle et de l'identité. Comment alors ne pas être en crise d'hystérie et de panique? On me propose des éclairages, des réponses à la crise, des plans anticrise, des cellules de crise. Car d'après la communication de crise, la crise est toujours grave, aigüe. La crise frappe, explose, se rapproche. Il faut alors la gérer, lui résister, espérer une sortie de crise et souhaiter que la crise soit salutaire

Bien Bonne journée. H Pierre ;o)))

mardi 29 septembre 2009

La créativité à l'école

Voilà un article que j'ai lu sur LeMonde.fr sur le sujet de la créativité que l'on peut appliquer à l'école mais aussi à nous tous :

" ' L'imagination est plus importante que le savoir'. Exposée sans plus de développement, ni de ménagement, la citation fait grincer bien des dents. Replacée dans la bouche d'Albert Einstein, son auteur, elle prend une toute autre dimension, laissant pressentir l'impact de la créativité sur l'utilisation même des connaissances.
Dans l'opinion commune française, la créativité reste traditionnellement prisonnière du domaine artistique. Etre créatif, c'est un peu être artiste. Point final, bien souvent, tant on oublie volontiers que les plus grands créatifs, ceux qui ont su faire les alliances les plus novatrices sont bien souvent les scientifiques !
Ce passif historique, doublé de la réduction de son champ d'application, ont cantonné cette notion dans les oubliettes du système éducatif où elle végète encore aujourd'hui. .../...

.../... Et pourtant, il y a urgence. Urgence à former une nouvelle génération qui soit réellement créative. Pas seulement parce que notre économie de la connaissance en a besoin, mais parce qu'on ne peut pas lire le troisième millénaire à travers le prisme du précédent. Et aussi parce que les enjeux auxquels la planète doit faire face nécessitent des solutions innovantes.

Or la créativité, c'est cette capacité à inventer d'autres chemins. A sortir de nos schémas traditionnels, pour relever des défis nouveaux. C'est un processus mental qui implique la génération de nouvelles idées ou concepts, ou de nouvelles associations entre des idées et des concepts préexistants, mais qui a priori se mariaient mal...."

lundi 28 septembre 2009

Playing for change (suite)

Je vous avais déjà montré deux vidéos de ce site internet "Playing for change".
Pour rappel, il s'agit de musiciens enregistrés de part le monde. Ils interprétent la même chanson et les monteurs ont ensuite compilé leurs différentes performances. Voici une chanson "War, no more trouble" de Bob Marley.

samedi 26 septembre 2009

Etre en accord, en Harmonie

"Marche en harmonie avec l’univers, tout en étant en harmonie avec ce que tu es".
Proverbe navajo

vendredi 25 septembre 2009

Les enfants et la goumandise

Dans cette vidéo, on explique aux enfants qu'ils ont le choix.
Ils peuvent manger le chamallow, mais s'ils attendent sur leur chaise, ils auront le droit d'en avoir un deuxième.
A déguster sans retenue. ;o)))

jeudi 24 septembre 2009

Un instant

J'aime mettre en ligne ces petits instants de rien du tout mais dans lesquels notre environnement prend une toute autre place.
Hier soir, j'étais dans une zone commerciale inconnue dans l'est de la France. Il y avait une mauvaise odeur de goudrons de pots d'échappement. L'espace était occupé par des dizaines de magasins, des parkings, des routes et des voitures en enfilade. Pas terrible la vue.
Je lève mon nez et je découvre ce ciel bleu orange noir de fin d'après midi avec les traces d'un avion pas vraiment rectilignes. J'y vois un demi tour et de m'imaginer "Et commandant, on a oublié les clefs, faut revenir à l'aéroport".
Personnellement, je suis rentré le nez en l'air.

mercredi 23 septembre 2009

Le meilleur et le pire

Drôle de sujet sur un blog sur l'émerveillement et pourtant je ne peux m'empêcher d'en parler. S'émerveiller ne veut pas dire nier.

Hier soir, j’ai regardé le deuxième volet du documentaire Apocalypse sur la seconde guerre mondiale, diffusée sur France2. Avalé, par les images d’archive, je me sentais oppressé, terrifié, stupéfait. Les chiffres en millions de morts, de bombes n’avaient plus aucun sens à la fin du documentaire, inaccessibles mentalement. Ils me paraissaient tout aussi incompréhensibles que le sont les distances de l’univers, les mesures de l’infiniment petit ou l’âge de l’univers. Quelle mystère que notre espèce humaine !

Espèce capable de créer, de bâtir, de jouer, de rire, de prier, d’être empathique, d’aimer, de partager, de vivre ensemble, de respecter, de vibrer, de rêver, se s'émerveiller, de réfléchir, de penser, de ressentir…. Tout en étant capable de détruire, de se détruire, d'être violente, d’être fascinée, de haïr, de faire souffrir, de se désincarner, d’occulter, de s'accommoder…

Fruit de l’évolution, je suis un condensé de tout cela, éparpillé entre mon envie de vivre le plus pleinement et joyeusement au monde et en guerre contre moi et les autres pour des broutilles du quotidien. Combien de fois pouvons nous nous surprendre à vouloir le monde, notre entourage à notre image et non pas tel qu’il est. Voulons nous vraiment la paix ?

« Tant que tu n’as pas trouvé la paix en toi, ne la cherche pas ailleurs » disait la Rochefoucauld.
C’est un chemin difficile qui ne peut passer que par nous.

.

mardi 22 septembre 2009

Artiste de papier

Hier, j'ai reçu un mail. Vous savez, ces mails qu'on se passe de l'un à l'autre. Parfois il s'agit d'une "connerie", de belles images ou encore d'une infatigable chaine de solidarité...
Ici, il s'agissait d'un concours d'artistes créant des oeuvres à partir d'une feuille de papier blanche. Le mail disait que ce concours avait été lancé à Washington par une galerie d'artistes.
En cherchant sur le net, j'ai trouvé un artiste. Il s'appelle
Peter Callesen.
Vous trouverez une multitude d'autres photos sur son site

lundi 21 septembre 2009

Ces petits instants

J'imagine qu'il vous arrive de vivre des petits instants de grâce. Ils sont souvent imprévus. Ils vous illuminent alors, l'espace d'un très court instant et vous vous sentez bien. Un animal furtif à l'orée d'un bois, une fleur, une musique qui vous transporte, un ciel éclairé, une personne inconnue qui vous sourit, une présence chaleureuse, une bonne nouvelle, que sais je encore...
Hier en début de soirée, le soleil se couchait et rougissait. Je me suis arrêté, deux secondes, pour apprécier sa lumière sur une de mes plantes en pot. Rien de bien extraordinaire et pourtant quelques secondes d'éternité et de bien être.

dimanche 20 septembre 2009

Gaudi le créatif

Lorsque l'on va à Barcelone, on ne peut pas passer à côté des réalisations de Gaudi (1852 - 1926). Gaudi a été un architecte incroyable, que ce soit au travers des maisons (Casa Batllö, la Pedrera...) le parc Güell ou encore sa fameuse cathédrale toujours en construction (La Sagrada Familia). Les formes, les couleurs, la géométrie, le lien avec la nature, tant en extérieur qu'en intérieur interrogent notre regard et nous rend admiratif devant tant de modernité, d'intuition, d'élégance. Bref, Gaudi était un créatif. Voilà quelques photos que j'avais prises lors d'un voyage à Barcelone.

samedi 19 septembre 2009

Se faire sa propre opinion

Parfois en animation, je parle de sujets que certains participants rejettent d'un bloc. Je sens alors qu'ils sont touchés, parfois énervés. Du Style "N'importe quoi! Enfin, tout le monde sait que..." Cela ne me dérange pas, je ne prétends pas être porteur d'une quelconque vérité. Ce qui m'intrigue davantage c'est l'absence d'argumentations, de sens critique, de curiosité.
J'avais mis un post en Juillet de Luc Montagnier qui disait "En sciences, il y a un écueil à éviter : ce n'est pas parce que je ne comprends pas que ca n'existe pas."

Je rajoute aujourd'hui cet extrait d'un livre de Bernard Werber

"...très peu d'hommes savent se forger une opinion par eux-mêmes. Aussi répètent-ils ce que leur ont dit leurs parents, puis leurs professeurs et enfin ce qu'ils ont entendu aux informations du soir, et ils finissent par se convaincre qu'il s'agit là de leur opinion personnelle, au point de la défendre ardemment face à d'éventuels contradicteurs. Il suffirait pourtant qu'ils tentent d'observer par eux-mêmes, de penser par eux-mêmes et ils découvriraient le monde tel qu'il est et non pas comme on les conditionne à le voir..."
"Nous, les Dieux" de Bernard Werber

vendredi 18 septembre 2009

Les apparences sont trompeuses (2)

Que voit-on vraiment? Voilà un film publicitaire qui nous démontre joyeusement qu'à tout instant nous créons NOTRE réalité, persuadés que nous voyons LA réalité.

jeudi 17 septembre 2009

Citations d'Einstein

Quand on pense à Einstein, on pense au physicien qui publia la théorie de la Relativité. Il a fait avancer la science de l'infiniment petit, qu'on appelle la physique quantique. On le connait aussi pour sa célèbre formule E=MC².
Je le connaissais moins pour son côté penseur, poète, philosophe, humaniste. Voilà quelques citations :

"Le plus beau sentiment du monde, c'est le sens du mystère. Celui qui n'a jamais connu cette émotion, ses yeux sont fermés".

"Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don".

"Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire".

"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons".

"Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité".

La plus belle chose que nous puissions éprouver, c'est le côté mystérieux de la vie

"Inventer, c'est penser à côté".

"Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité".

mercredi 16 septembre 2009

Sagesse de l'amour

J'ai découvert cet article de Denis Olivennes, Directeur de la publication du Nouvel Observateur, et ancien patron de la FNAC.


Voici ce qu'il dit sur son blog :


"Relire ou lire les philosophes, c'est le meilleur antidote à la dictature de l'air du temps. Cette satanée société de consommation - même s'il serait trop simple de lui imputer toutes nos infortunes - a modifié nos vies jusqu'à influencer notre relation avec l'être aimé. Triomphe du superficiel : nous sommes sommés de considérer l'autre comme un objet de satisfaction immédiate et de tourner la page dès que la passion inaugurale, naturellement, s'affaiblit
«On n'a qu'une vie» : c'est la grande formule des temps nouveaux pour dire qu'il faut saturer notre existence d'émotions fortes - manière bien paradoxale de lui donner du sens ! Finalement, nous ne jouissons plus jamais du présent, tout à l'attente d'un plaisir plus excitant qui, par définition, n'est pas là, puisque c'est cette absence même qui lui donne tant de prix à nos yeux. Spinoza (1), lui, nous dit l'inverse : l'amour est une joie, accompagnée de l'idée d'une cause extérieure. L'amour, ce n'est pas l'attente, le manque, un au-delà jamais atteint, un horizon qui se dérobe à mesure qu'on l'approche. C'est l'opposé : la plénitude d'être que vous éprouverez par le seul fait que l'autre existe. Ainsi sont les couples heureux : dans la passion dévorante, l'autre vous manque même quand il est là; dans l'amour véritable, l'autre ne vous manque pas, même s'il est absent En vérité, il n'est jamais absent de vous. C'est précisément cela que l'on appelle l'amour.
«Le plaisir, c'est le bonheur des fous» , disait Barbey d'Aurevilly, «et le bonheur, c'est Je plaisir des sages .» Comme il est tentant d'être sage ! Amants, heureux amants, lisez les philosophes. Relisez-les souvent C'est désormais, contre l'empire de l'éphémère, un acte militant."

(1)
«Spinoza, le maître de liberté», hors-série du «Nouvel Observateur» .

Le Nouvel Observateur - jeudi 30 juillet 2009 - Denis Olivennes


>Son blog<

mardi 15 septembre 2009

L'ecologie du Bonheur

Hier, j'écoutais sur France Inter, la tête au Carré, de Mathieu Vidard. Il interviewait Eric Lambin qui vient de sortir un livre "Une écologie du bonheur".
Pour lui, il faut absolument faire une transition vers le développement durable.
S'appuyant sur des études en psychologie et en neurobiologie, il note que les attitudes individuelles sont hétérogènes.
Certains (environ 20%) sont prêts à changer, au nom de motivations altruistes, envers les autres, la nature.
Environ 20% se soucient assez peu de l'avenir et restent individualistes, sont peu motivés par les questions environnementales.
60% sont le suiveurs et peuvent aller d'un côté ou l'autre.
Il s'est alors posé la question suivante : "Est ce qu'on a vraiment besoin de la nature?" Après tout dit-il, le 20ème siècle a apporté des progrès (notamment en terme de santé).
En faisant l'avocat du diable, je rajouterai que la nature peut faire des dégâts (seismes, tornades, inondations, maladies...) et que la plupart d'entre nous vivons en ville...
Mais à sa grande surprise, et à partir de documents scientifiques, il s'est aperçu que la nature est indispensable pour notre bien être et notre bonheur. "Les experimentalistes ont des données scientifiques sur l'effet apaisant de la nature suite à un stress important. Certes depuis 350 000 générations, nous nous sommes détachés peu à peu de la nature par notre culture, créant un ecran avec le monde naturel. Nous avons perdu le mystère, la compléxité, la diversité des ecosystemes naturels. Cependant, notre bonheur depend de notre environnement naturel".
D'ailleurs il observe un cercle vertueux. Plus les gens sont heureux, plus ils adoptent des gestes envers la nature. Plus ils sont en lien avec la nature, plus ils sont heureux.
Statistiquement parlant, les personnes les plus matérialistes sont plus anxieuses. Elles s'éloignent du bien être et ont impact plus élevé sur l'environnement.


Bon ce soir en rentrant boulot, je m'assois sous un arbre. ;o)


lundi 14 septembre 2009

Quand la foule fait le spectacle

Je vous propose un lien vers un concert des Black Eyes Peas du 8 septembre 2009 à Chicago.
J'aime cette marée humaine joyeuse et créative.
Comment ont ils fait pour être synchrone? Ce Flash Mob ( terme anglais traduit généralement par foule éclair ou mobilisation éclair, est le rassemblement d'un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d'avance avant de se disperser rapidement) a reuni 20 000 personnes. Personnellement, ca m'a mis la patate.

"I gotta feeling today's gonna be a good day"

dimanche 13 septembre 2009

Le Grand Roman de la Vie

Yves paccalet est un écrivain, philosophe, journaliste et naturaliste français. Il a plongé des années, dans les océans, avec le commandant Cousteau. Je l'ai découvert il y a quelques années lorsqu'il sortit son livre "L'humanité disparaîtra, Bon débarras!". Ce livre m'avait marqué par le ton grave et ironique de l'auteur. Cela a été un de mes livres chocs sur le sujet de l'écologie.
Hier, j'ai découvert son nouveau livre "Le Grand Roman de la Vie". Je vais me lancer dans sa lecture et redecouvrir ce qu'il appelle son “matérialisme ironique” ou son “matérialisme poétique”.

samedi 12 septembre 2009

Prendre un coucher de soleil

"Encore un coucher de soleil !", voilà ce que me disaient avec un grand sourire mes enfants. C'était au cours d'un voyage en Australie, il y a quelques années. L'espace étant tellement vaste et la nature à portée de main, qu'effectivement nous avions le plaisir de pouvoir toucher les levers et couchers du soleil. Le soleil rythmait presque nos journées.
Force est de constater, que dans ma vie trépidante, ce n'est plus lui qui rythme ma vie mais plutôt mon alarme le matin et la fin d'une émission ou la fatigue le soir. Au fond, j'en apprécie sa présence que pour définir si ma journée sera joyeuse ou pas. Le soleil est devenu météo et chaleur.
Alors ce soir on se prend un dernier rayon?
Bonne journée ;o)

vendredi 11 septembre 2009

Inspirez Respirez

Les océans vivent aux rythmes des marées. Ils respirent en captant le CO2 et en rejetant de l'oxygène comme une forêt. Les protéger c'est nous protéger. Tout est lié.

jeudi 10 septembre 2009

Un conte chinois

Voilà un conte chinois que j'aime lire dans mes animations. Ce conte n'est pas simple à mettre en pratique quotidiennement mais il est porteur d'une philosophie qui peut nous aider à regarder avec plus de recul nos émotions, nos réactions, nos pensées....

Un paysan Chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu'il possédait un cheval blanc merveilleux. Chaque fois qu'on lui proposait une fortune pour l'animal, le vieillard répondait :
" Ce cheval est beaucoup plus qu'un animal, pour moi, c'est un ami, je ne peux pas le vendre."
Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l'étable vide donnèrent leur opinion : "Il était prévisible qu'on te volerait ton cheval. Pourquoi ne l'as-tu pas vendu ? "
Le paysan se montra plus dubitatif:
"N'exagérons rien, dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l'étable. C'est un fait. Tout le reste n'est qu'une appréciation de votre part. Comment savoir si c'est un bonheur ou un malheur ? "
Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d'esprit.
Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n'avait pas été volé, il s'était tout simplement sauvé et présentement ramenait une douzaine de chevaux sauvages avec lui. Les villageois s'attroupèrent de nouveau.
"Tu avais raison, ce n'était pas un malheur mais une bénédiction."
"Je n'irai pas jusque là, fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu.
Comment savoir si c'est une chance ou une malchance ?"
Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze chevaux était indubitablement un cadeau du ciel. Qui pouvait le nier ?
Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L'un d'eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis :
" Pauvre ami ! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t'ont pas porté chance.
Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t'aidera dans tes vieux jours ? Tu es vraiment à plaindre. "
" Voyons rétorqua le paysan, n'allez pas si vite. Mon fils a perdu l'usage de ses jambes, c'est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l'avenir."
Quelques temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du pays furent enrôlés dans l'armée, sauf l'invalide.
" Vieil homme, se lamentèrent les villageois, tu avais raison, ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer."
"Je vous en prie, répondit le paysan, ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l'armée, le mien reste à la maison, c'est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c'est bien ou mal."

mercredi 9 septembre 2009

Tout est lié

« Une parcelle de poussière contient tout l’univers.
Quand une fleur s’épanouit, le monde entier se révèle. »
Zerin Kushu

lundi 7 septembre 2009

Se poser

Arriver à se poser, regarder autour de soi, laisser son esprit vagabonder ou mieux encore, être au contact de soi et de son environnement et laisser émerger ce qui vient : Qu'est ce qu'il est facile d'en parler mais qu'est ce qu'il est compliqué de le vivre ne serait ce que quelques secondes dans notre vie de tous les jours!
On y arrive parfois en vacances, beaucoup plus difficilement dans des semaines hyperchargées d'activités. Quand bien même, nous trouverions quelques instants de répit, il est fort à parier qu'en plus du flot incessant de nos pensées, nous pourrions alors nous sentir coupable, confus, égoïste, fainéant...

Et pourtant ces instants sont importants, ils peuvent nous permettre de reprendre contact avec notre respiration, avec nos sens, avec l'air qui nous entoure, avec nous.
Qui vient s'asseoir 30 secondes sur le banc?


samedi 5 septembre 2009

Les créatifs et les contradictions

Une des personnes les plus reconnues dans le domaine de la Créativité est le professeur Mihalyi Csikszentmihalyi.
Pour lui, les gens créatifs ont des caractères ambivalents, voire contradictoires.
La personnalité créative est à la fois :
- Extravertie et timide
- Orgueilleuse et Modeste
- Lucide et naïve
- Masculine et féminine
- Forte et Fragile
- Casanière et Nomade
- Ordonnée et Désordonnée
- Ouverte et Fermée
- Rêveuse et Cartésienne.....

Alors si, vous viviez mal vos contradictions, n'hésitez plus, ouvrez vous et développez votre créativité dans les Arts, le relationnel, la science ou que sais-je... La vie Créative est à vous

vendredi 4 septembre 2009

Les Nuages


Depuis plusieurs semaines, sans en comprendre vraiment la raison, mon regard est très très souvent happé par les nuages. Beaucoup plus souvent qu'avant.

J'ai essayé d'en comprendre le sens et d'en tirer une symbolique.
"Etre dans les nuages", n'est ce pas être dans ses rêves? Sans doute, mais j'y suis souvent. Rien de bien neuf.

J'ai essayé d'en tirer une signification au travers du mot, Le "Nu-Age". Est ce un signe qu'il est temps de me mettre à nu, d'aller chercher en moi plus en profondeur?

Là encore cette quête personnelle n'est pas d'aujourd'hui et n'a jamais vraiment cessée.


Alors j'ai lâché ma tête et je me suis centré sur cette sensation de petitesse, de fascination, d'émerveillement et d'inquiétude que je retrouve souvent dans mes déplacements en train mais evidemment plus souvent en avion. Je me vois les regarder pendant de longues minutes, lorsque je suis au dessus d'eux, m'imaginant gambadant sur cette terre vierge qui fait tant penser à la banquise.

Je suis impressionné lorsqu'ils nous secouent et que l'avion les traverse. Je suis scotché par cette barrière perméable entre l'au delà et la terre. Je suis attiré par cette alchimie, de formes, d'incomplétude, de vaporeux. Je me vois souvent les remercier de laisser passer notre avion, comme le ferait sans doute un shaman. Il y a quelque chose de mystique.
Porteurs de rêves, de légéreté mais aussi d'inquiétudes quand ils annoncent la pluie, l'orage ou de manière plus lugubre, comme dans les films américains à sensation, des heures sombres.

Les nuages qui se détachent clairement du ciel marquent leur présence d'un vide silencieux. Et pourtant ce vide est rempli et rend la présence de ces masses cotoneuses intriguantes. Ils sont là, juste là. Je m'aperçois alors qu'ils font partie de mon présent, de ma vie de façon quasi permanente. Peut être est ce un signe encourageant de mon ouverture à ce qui EST.

Au fait, le saviez vous? Les scientifiques ont découvert?!?!?, cet été, une nouvelle sorte de nuages (ils l'ont appelé l'Asperatus) (hypothèse : il serait lié au changement climatique).

jeudi 3 septembre 2009

La corde invisible


Un paysan avec 3 de ses ânes se rendait au marché pour vendre sa récolte. La ville était loin et il lui faudrait plusieurs jours pour l'atteindre.

Le premier soir, il s'arrête pour bivouaquer non loin de la maison d'un vieil ermite. Au moment d'attacher son dernier âne, il s'aperçoit qu'il lui manque une corde. Si je n'attache pas mon âne se dit-il, demain, il se sera sauvé dans la montagne! Il monte sur son âne après avoir solidement attaché les 2 autres et prend la direction de la maison du vieil ermite.

Arrivé, il demande au vieil homme s'il n'aurait pas une corde à lui donner. Le vieillard avait depuis longtemps fait voeux de pauvreté et n'avait pas la moindre corde, cependant, il s'adressa au paysan et lui dit:

"Retourne à ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne et n'oublie pas de feindre de l'attacher à un arbre."

Perdu pour perdu, le paysan fit exactement ce que lui avait conseillé le vieil homme. Le lendemain dès qu'il fût réveillé, le premier regard du paysan fût pour son âne. Il était toujours là! Après avoir chargé les 3 baudets, il décide de se mettre en route, mais là, il eut beau faire, tirer sur son âne, le pousser, rien n'y fit. L'âne refusait de bouger. Désespéré, il retourne voir l'ermite et lui raconte sa mésaventure.

"As-tu pensé à enlever la corde?" lui demanda-t-il.
"Mais il n'y a pas de corde!" répondit le paysan.
"Pour toi oui mais pour l'âne..."

Le paysan retourne au campement et d'un ample mouvement, il mime le geste de retirer la corde. L'âne le suit sans aucune résistance.
Auteur inconnu

Ne sommes nous parfois pas des ânes? Bloqués par nos croyances, notre imagination et encore une fois par notre vision de la Réalité....

mardi 1 septembre 2009

Créatif mais pas trop ;o)

Voilà le genre de situations qui m'amuse.
Un paper avec différents items est installé sur un mur. L'objectif est de proposer à chacun de s'exprimer.
Mais les interdictions et les règles ne sont pas loin. Involontairement, le panneau d'interdiction de fumer pointe le bout de son nez. Un peu comme pour dire "Allez y exprimez vous! mais surtout restez concret, n'ayez pas d'idées trop folkloriques ou utopiques".